# Au fin Moka,
P. JEHAN // Cie Bus à Trois, Lyon

Du 2 au 6 février 2010 >> 20h30

Mise en scène /
Pascal Jéhan
Assistant à la mise en scène / David Fernandez
Avec /
Margot Forissier
Cécile Vernet
Auteur /
Emilie Beauvais
Création des masques /
Max Dana
Lumières /
Richard Gratas

 

Au fin Moka, la propriétaire c’est Astrid, et Astrid, c’est un personnage : elle est aimable, elle est serviable, elle vous fera rire avant de vous chanter une chanson à l’alcool de rose mûri par les années passées derrière le comptoir. Mais allez-y vite : le café elle le ferme dans deux mois, parce qu’elle a 85 ans et que là, vraiment, c’est le temps des cerises…

Allez boire une petite Suze avec Louise, regardez au fond de la salle, Louise, c’est la cliente perpétuelle, gouailleuse et intempestive, qui derrière les sillons de ses rides et le noir profond de ses prunelles, cache les mille histoires de sa mémoire abîmée… qui sait, vous y retrouverez peut-être la vôtre.

Au Fin Moka, bienvenue chez nos hôtesses pleines de charme qui sauront vous faire voyager de Saint-Germain à Meudon, du turbin aux patins, de votre jeunesse à leur vieillesse, avec fougue, humour, tendresse… théâtre poétique et visuel pour deux comédiennes masquées.

« Les deux vieilles femmes de cette histoire, m'ont été inspirées à la fois par un documentaire, "Café au fin moka", réalisé par Boris Joseph photographe et réalisateur, mais aussi par mes grands-mères et toutes les personnes âgées que j'ai pu croiser et qui m'ont particulièrement touchées ». Pascal Jéhan

Coproduction Théâtre Le Verso

# Au nom de, MIRBEAU, DIDEROT, LE BARON D'HOLBACH et VEYNE
M. BRILLANT// Cie Allerleï, Grenoble

12 et 13 février 2010 >> 20h30

Mise en scène /
Marie Brillant
Avec /
Grégory Faive
Emilie Geymond
Violaine Vallet

Lumières /
Lucas delachaux

 

« Je n’admets pas un bonhomme de bon dieu qui se promène dans son parterre la canne à la main, loge ses amis dans le ventre des baleines, meurt en poussant un cri et ressuscite au bout de trois jours : choses absurdes en elles-mêmes et complètement opposées d’ailleurs à toutes les lois de la physique ». Gustave Flaubert, 1857

Suite au spectacle Familière Familie, sur la famille et les normes accueilli au Verso en mai 08, voici la seconde création d’Allerlei, Au nom de. La Croyance comme le lieu du Spectacle, celui du rapport à l'invisible et de sa traduction en rituels intimes ou publics. Une femme pense découvrir une relique et se prosterne devant un phallus en pierre tombé d'une statue de l'église... Le partage problématique d'un repas à travers le prisme de la charité... Des noces où les mariés se transforment en bêtes... La recherche de l'explication du monde par d'étranges pédagogies...

C'est la responsabilité de l'humain face à une part de son imaginaire que propose la mise en scène. Poser simplement le regard sur ce qui semble perdre tout humour, ce sans quoi on ne peut vivre.

Il s'agit avant toute chose de jouer, de s'amuser ensemble à remettre en question nos certitudes et d'en accepter les outrances, le réconfort ou le ridicule, auxquels l'humain se prête si souvent depuis des millénaires.

# L'Or, de Blaise CENDRARS
L. VERCELLETTO// Cie Luka Théâtre, Lyon

4 et 5 mars 2010 >> 20h30

Conception et jeu /
Laurent Vercelletto
Composition, bandonéon
William Sabatier

L’OR , c’est une épopée des temps modernes. C’est le temps des prodigieux bouleversements planétaires. L’homme s’empare des derniers territoires vierges.

L’OR , c’est un destin face au monde. Ascension prodigieuse, et inexorable agonie face à la gigantesque folie provoquée par la découverte du premier or.

L’OR , c’est une écriture d’une surprenante beauté, concrète et lyrique.

Une histoire merveilleuse à la frontière du récit et du poème. Qui laisse les espaces ouverts à l’imaginaire de chacun.

Et nous, à quoi pouvons-nous encore rêver aujourd’hui ? La globalisation économique et géographique, les déferlements technologiques, ont réduit notre monde à l’état d’une petite boule errant dans l’espace. Quels espaces ignorés nous reste-t-il à découvrir ?

Quand texte et musique, voix et bandonéon s’uniront pour faire émerger l’essence poétique du récit de Cendrars et faire apparaître sans l’incarner, le général August Johann Suter….

# En même temps, d'Evguéni GRICHKOVETS
G. ROBERT-TISSOT// Théâtre D'Ouble, Lyon

11 et 12 mars 2010 >> 20h30

 

 

Conception et jeu /
Gérald Robert-Tissot
Direction d'acteur /
Jean-Marc Bailleux
Lumières /
Jérôme Allaire
Régie /
Cristobal Rossier
Objets /
Audrey Gonod


D’un seul coup, un homme, seul en scène, ressent le besoin urgent de partager ce qui se passe à l’intérieur de lui. D’un seul coup, il veut nous faire comprendre comment son monde fonctionne. Il fouille son passé. Les chocs ressurgissent sans chronologie… et en même temps, le monde lui saute aux yeux. La pensée fuse, s’arrête en chemin, bifurque, prend à témoin le spectateur : Grichkovets nous parle de nous quand il parle de lui. Entre loufoquerie et sensibilité, il nous révèle que la réalité ne devrait pas être celle que nous vivons mais celle que nous ressentons. A la recherche de l’intensité perdue ou égarée, il tente de relier le réel et l’imaginaire… où tout devrait se passer d’un seul coup et en même temps. Il s’agit donc d’un temps suspendu, une heure (…) qui durerait une seconde… le temps que son intimité croise d’autres intimités… Partagerions-nous une expérience quantique de l’abolition du temps ? Il se peut que oui.

Evguéni Grichkovets est à la fois dramaturge, metteur en scène de théâtre et acteur. Il crée et joue ses propres textes dont le propos novateur ne laisse jamais indifférent comme La Ville, spectacle accueilli au Verso en avril 08 par la cie Ampoule Théâtre.

# C'est pas Paris ni même Rome
C. VERNET// Cie En Bonne Compagnie, Saint-Etienne

Du 24 au 26 mars 2010>> 20h30

Auteur et chant /
Carlo Bondi
Compo, guitare, chant /
Xavier Michel
Compo, clavier, chant /
Valérie Gonzales
Bassiste /
Mathieu Andrès
Mise en scène /
Cécile Vernet
Son /
Samuel Puteaux
Lumières /
Dominique Legland
Scénographie /
Emmeline Beaussier

 

Spectacle chansons cabaret

Changement d’échelle pour ce nouvel opus, C’est pas Paris ni même Rome , s’adresse cette fois aux plus grands, à ceux dont l’enfance s’efface, que le temps écorche, dont le coeur cumule coups et bosses. Carlo Bondi se démène en contre – coeur, nous renvoie à des variations de douleurs, de dénuements, d’abandon, d’absences uniques et si partagées. Si nous retrouvons l’univers familier de l’artiste, ce n’est que pour mieux nous cogner à son revers.

Constat sans fards, impudique. Flux de sangs et afflux de mémoire. Quotidien en errance. Le rude combat s’égraine sur des musiques de Xavier Michel et de Valérie Gonzalez au fil de textes aux titres évocateurs : « Accident de parcours », « Bonheur perdu » ou encore « Incertaine issue »… L’amour au souffle coupé, cependant « blessé mais pas tué », vacillant mais debout.

Carlo Bondi nous invite dans sa nouvelle création à suivre cette itinérance somme toute banale mais toujours singulière. Ce n’est pas Paris ni même Rome mais un lieu commun , un partout , un ailleurs sur lequel se rencontre enfin le choix bienvenu du destin.

 

# La petite roue
I. CHAUVE// Cie La Soupe aux étoiles, Saint-Etienne

Le 9 avril >> 19h00 et le 14 avril 2010>> 15h00

Mise en scène /
Irène Chauve
Avec /
Sylvain Michel
Maud Terrillon

Musiques /
Sylvain Michel
Décor, marionnettes, accessoires /
Vincent Sachello
Poèmes /
Benoît Richter

Tout public à partir de 2 ans

La Petite Roue , est-ce une histoire ? La Petite Roue , est-ce un concert ? La Petite Roue , est-ce de la jonglerie ? La Petite Roue , est-ce de la poésie ?

Une ambiance visuelle très forte, qui ressemble au grenier de grand-mère déménagé dans un vieux chapiteau. Un univers musical acoustique original, fait d'instruments connus et inconnus, reconnaissables et méconnaissables. Et deux interprètes qui vont donner vie à ces vieux objets, d'où vont sortir une Petite Roue, puis un drôle de bonhomme. Ces nouveaux personnages vont se rencontrer, se découvrir, s'apprivoiser et connaître l'amitié. Les objets restants vont être assemblés, détournés pour devenir des machines roulantes, des véhicules étonnants... La Petite Roue et l'homme vont les observer puis seront gagnés par l'envie de partir en voyage...

Théâtre, cirque, manipulation d'objets, poésie, chansons et musique créent l'univers singulier de ce spectacle. Les roues se retrouvent donc objets de jonglerie, personnages de l'histoire, instruments de musique... Le décor et les marionnettes sont constitués de vieux objets ronds assemblés les uns aux autres. Les mots aussi roulent sous la langue, se chantent ou se psalmodient, s'inventent parfois.

# Soli de danse contemporaine
Cies Zelid, Woo et Gradiva, Saint-Etienne, Lyon et Haute-Loire

Du 4 au 6 mai 2010 >> 20h30

Solos chorégraphiques /
Florence Girardon

Jean-Emmanuel Belot
Fanette Chauvy

L'inquiétant, 1 solo de 3 Transposer en danse, au plateau, la description de l’expérience préalable du studio, du temps des égarements et des esquisses. De l’acharnement. Du recommencement. Le temps du travail, le temps de l'informe, avant l’idée, avant le projet. Réduire l’écart entre la forme et l’être, en quelque sorte. Explorer des friches, entre le geste commun, du candide, les gestes délaissés - je me figure que se loge aussi de la danse - aussi l’entre-geste.

Tous les Christs ici ressemblent à Björn Borg J’ai voulu capter la dernière image. Cet être présent qui ne se représentera plus. Un fantôme, c’est-à-dire un doute de réalité, transparaît enfin dans cette image. Elle sera le messager de tous les corps impalpables. C’est une fiction sans mémoire de moi-même, où je suis tout à la fois réel et impossible.

Quand ce matin, mon corps, Une femme est là, suspendue, accrochée à l’oubli, les paupières closes. Défaillante. Son corps pend entre ciel et terre, entre amour et rien. Son corps mû, se transforme, passe. Changements d’états, changements de peaux, délitescence, limites.